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 Ya'll don't really even know what you aiming at ~ feat. Acidine

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Timothy Hazelton

Timothy Hazelton
est un nouvel habitant

Ya'll don't really even know what you aiming at ~ feat. Acidine Tumblr_n3iunrroRz1s23px0o2_500 welcome to the city : 13/04/2016
dialogues : 73
âge irl : 33
crédits : Dreamy
études / métier : Webcaster/Agent event
plutôt famille ou amis : B2C

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MessageSujet: Ya'll don't really even know what you aiming at ~ feat. Acidine   Ya'll don't really even know what you aiming at ~ feat. Acidine EmptyLun 25 Avr - 22:32

ding dong, llaman a la puerta, a saber quién son



Que c'est bon d'être enfin bien ancré dans le printemps et d'avoir laissé passer le temps hivernal gris et maussade entrecoupé de rares journées ensoleillées et agréables. La saison est déterminante dans notre chiffre d'affaires avec la boîte: c'est au cours des mois d'avril et de mai que bourgeonnent tout un tas de petits événements locaux qui nous permettront de décrocher de plus gros cachets lors de festivals estivaux majeurs. C'est ainsi depuis des années et il n'y a pas de raison pour que cela change. Alors, nous nous devons d'être partout à la fois pour ne rater aucun contrat intéressant; et c'est bibi qui suis de corvée ce matin. En tant que commercial externe, comme nous avons fini par le définir parce qu'il fallait bien qu'on éclaircisse un minimum les fonctions prioritaires de chacun, je rentre à San Francisco après un déplacement à San Jose où j'ai rencontré les organisateurs du concert Singin in the rain qui se tiendra le samedi 21 mai prochain. Nous sommes les seuls sur le coup pour l'instant et j'ai fait part de notre package multi+ pour couvrir leur activité. Le monopole que nous possédons actuellement sur cet event m'a permis de reconsidérer nos tarifs légèrement à la hausse, pour redescendre au cas où une firme concurrente viendrait s'insérer dans la danse. Les discussions ont semblé tendre vers du positif, et j'ai programmé un second entretien à début mai pour acter le choix qu'ils feront de nous engager.

J'ai tenté de cacher au mieux le banalité de l'animation, aidé par l'opportunité de diffuser notre nom dans une zone géographique où nous intervenons encore peu souvent. Me montrer réellement indifférent aurait repoussé notre conquête d'une région pourtant si proche de San Francisco mais où n'avons pas tellement balayé pour nous y implanter. L'université là-bas regorge pourtant de potentiel d'attractivité dans le domaine du webcasting, mais ils travaillent avec une firme privée qui ne nous permet aucune lunette d'ouverture pour de possibles négociations sur un partenariat. De retour dans notre siège social, bien que nous sommes davantage présents par le biais du Net, je feins toujours une expression de désarroi, la tête jusque par terre. A la longue, mes collaborateurs n'en savent que penser; si je bluffe ou si les conclusions s'avèrent mauvaises pour la boîte. Matthew est occupé au téléphone, trois doigts tapotant sur le clavier qui lui permettent de naviguer sur la toile et de satisfaire les interrogations de son interlocuteur. Matthew c'est le commercial "interne" - ou "vendeur comptoir". La seule chose qui nous différence, outre le physique qui lui donne un embonpoint marqué et l'oblige à porter constamment des petites lunettes cerclées de noir posée sur des narines surplombant une barbe mal rasée, c'est que j'ai un bagage en communication plus conséquent et que je conserve une certaine sérénité devant une personne quelconque. Pour le reste, nous sommes pareils; à tel point que Matthew est tout à fait apte à répondre aux appels m'étant destinés et de me soulager d'une partie de coups de fil qui ne cessent de s'accumuler dès sept heures du matin jusque passé minuit. Ma messagerie vocale sature la première, et je ne prends pas toujours la peine d'écouter mes messages. Je sais, ce n'est pas la meilleure attitude pour que le business avance et grandisse, mais je ne peux pas tout faire en même temps.


Je me dirige directement vers la petite pièce attenante à l'office, à peine spacieuse de quelques mètres carrés, pour changer de tenue. Je décide que nous ferons une mise au point sur le projet de San Diego dès que je me serais mis à l'aise et que l'oreille de Matthew cessera de chauffer. Je viens à peine d'ôter ma chaussure gauche après avoir descendu une grande gorgée d'eau pétillante que j'entends le carillon de la porte d'entrée résonner. De toute évidence, ce doit être le troisième luron de la bande; le génie de l'électronique et de l'informatique. Nous ne travaillons pas à heures fixes, et Liam est tout aussi libre que nous de se présenter à la boîte à l'heure que cela l'arrange. Le principal reste, comme nous l'avons stipulé lors de la création de notre affaire, que nous accomplissons nos projets de la manière qui nous plaît. Du moment que nous ne recevons pas de feedback négatif sur nos procédures et nos résultats, nous nous permettons d'avancer avec une très grande liberté. Généralement, peu de gens viennent jusqu'à notre repère dans une rue perpendiculaire à l'artère principale qui mène à la plage et qui ne nous sert que comme lieu de retransmission et de coordination de nos activités. Toutefois aujourd'hui semble être une journée spéciale puisque ce n'est vraisemblablement pas Liam qui vient de débarquer. A la façon dont il crie mon prénom, Matthew doit encore être accroché à son portable, ce qui motive le renfort d'une seconde personne. En l'occurrence, moi, puisque c'est autant que nous sommes en ce moment. J'ai à peine eu assez de secondes pour soustraire mon pied droit de sa chaussure puis de sa chaussette et desserrer un tant soit peu le noeud de ma cravate, que je . Mes orteils cherchent du confort avant que je ne quitte le petit bout de privé que nous confie le rez-de-chaussée de cette maison que nous louons à un prix discuté, et le champ de vision s'élargit sur une jeune femme qui patiente devant le présentoir où trône notre Carnet d'Or, véritable vitrine de prestige de notre boîte grâce aux commentaires encourageants de plusieurs illustres noms des médias ou du showbusiness. Je remets à plus tard le changement vestimentaire et accueille cette personne qui manifestement dévoile un certain intérêt pour la boîte, sans quoi elle ne serait pas à l'intérieur d'un office qui stipule clairement ce que nous réalisons.
- Madame, prends-je la moindre peine de m'avancer à mi-distance entre le formel et la discussion amicale. Sans savoir à qui j'ai l'honneur.

Et puis, avec une paire de tongs aux pieds, je manquerais de sérieux devant quiconque si j'y mettais les formes en terme d'échange. Quoi qu'il en soit, je ne suis pas à la place de la cliente qui vient d'entrer dans notre agence, et je ne suis pas le genre à demander platement "Que puis-je pour vous?". Ce qu'il y a sur nos étagères n'est pas à vendre, contrairement à notre savoir-faire en la matière de diffusion web. Ce qu'elle souhaite, c'était à elle de le demander. Sans savoir qui elle est, je me mets doucement à imaginer des choses intéressantes le micro-instant de son silence: mandatée pour couvrir un énorme projet, elle viendrait nous proposer l'événement du siècle. Oui, c'est typiquement le genre de pensée faste qui me traverse l'esprit à chaque fois que je rencontre quelqu'un.


acidbrain


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