zosma . and men said that the blood of the stars flowed in her veins

ZOSMA MORGENSTERN

NOM : Morgenstern. PRENOM : Zosma. ÂGE : 41 ans. PROFESSION/ETUDES : enquêteur privé. ORIGINES : américain, aux origines allemandes. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel. STATUT CIVIL : fiancé. CARACTERE : belliqueux, sentimental, angoissé, émotif, méfiant, perspicace, fragile, téméraire, inconstant, excessif, brutal, minutieux. GROUPE : charmed. AVATAR : Jon Bernthal. CREDITS : ventimigrillo et kastled.

Pour toi, la famille représente quoi ? La famille ? La famille… c’est les personnes sur lesquelles on peut le plus compter. Mes parents y étaient pas riches, mais au moins ils s’aimaient. Ils m’aimaient. Mais bon, dès que quelque chose est beau dans c’monde, ça s’fait détruire. Ecraser. Faut croire qu’à chaque fois qu’on est heureux, ben faut qu’on l’paye. Moi j’ai plus d’famille. J’ai plus personne sur qui compter, j’ai plus personne à aimer. Ma fiancée ? Ah, ouais. Parfois j’doute, enfin, heu… on s’r'a une famille si on va jusqu’au mariage. Voilà. L’mariage, ça voudra dire que j’peux compter sur elle vraiment, et qu’elle m’aime vraiment. Et mon gosse ? Hein ? Qui vous a dit qu’c’était mon gosse ?

Les amis, sont une seconde famille selon toi ? Les amis ? Nooon… les amis ça va ça vient. Une famille ça reste. Les amis vous vous en faites à chaque fois que vous déménagez. Et vous en perdez à chaque fois que vous déménagez. La famille, vous traversez l’Amérique, ou bien même l’monde, pour aller la voir pour les fêtes. Voyez c’que j’veux dire ? Vous pouvez jamais vous en débarrasser… et c’pour ça que je conseille aux frères et sœurs, aux parents et enfants… ben, de tout faire pour s’entendre. Puis une famille on en a une, des amis on peut en avoir plein. Et vous savez, l’amitié… moi j’trouve ça bizarre. Se confier à des gens que vous connaissez pas ni d’Adam ni d’Eve… je sais pas, votre vie privée vous la dévoilez à tous comme ça ? Sérieux, quoi.

ON A TOUS UNE HISTOIRE

✜ Zosma a quelques soucis quand il s’agit de savoir se tenir en société. Irritable et ironique, la plupart des gens tentent de l’éviter – et beaucoup pensent qu’il est un alcoolique. Ce qui est faux : l’enquêteur n’aime pas l’alcool, à part dans des cocktails du genre, Sex on the Beach ou Pina Colada. Mais c’est plus simple pour lui que de faire penser aux autres que ses aléas d’humeur sont dus à l’alcool, et de prétexter une gueule de bois pour fuir certaines obligations sociales.

✜ Le sang et la viande ne sont pas des choses qu’il apprécie. Cela est certes dû à la mort de son père, vidé de tous ses organes vitaux, mais aussi au suicide de sa mère, qui s’est ouvert les veines. Zosma est à présent végétarien, et se sent mal à la vue du moindre pilon de poulet… ou du moindre corps sans vie. Ce qui est problématique, dans son métier criminel. Heureusement, son aconit est là pour l’aider…

✜ « Oui, mon aconit féroce » est une phrase qu’on l’entend souvent dire. L’aconit féroce, c’est le surnom de sa dulcinée. Fiancés depuis peu, ils ont une drôle de façon de prouver leur amour : leurs surnoms sont à double sens, et la distance reste de mise entre eux. Les voisins disent qu’ils les entendent souvent se disputer à propos de « viande pas assez fraîche », de « paillettes partout » et de « déclaration d’impôts mal faite ». Bref, les soucis de la vie quotidienne…

✜ Zosma s’est pourtant fiancé, mais tout cela a été une affaire d’intérêt. Il garde ses distances avec sa dulcinée, n’arrivant pas encore à accepter que quelqu’un puisse s’immiscer dans sa sphère privée. D'ailleurs, depuis quelques temps, il préfère s’endormir devant le canapé que dans leur chambre…

✜ Il a une longue cicatrice à l’intérieur de la cuisse droite, un souvenir cuisant de sa fiancée, faite avec la bague qu’il venait de lui offrir, pour rendre publique leur union. En même temps, il avait essayé de la noyer dans l’évier de la cuisine… selon le médecin, cela ne s’effacera pas de sitôt.

✜ Depuis 4 mois, son enfant biologique vit avec lui – mais Zosma a bien du mal à se voir comme étant son parent. L’enfant, il l’a fait avec sa meilleure amie, qui désirait devenir mère ; mais lui n’a jamais désiré devenir père. Il a juste fait don de ses gamètes à quelqu’un qui comptait beaucoup pour lui, et n’aurait jamais pensé que, dans son testament, sa meilleure amie demanderait à ce qu’il ait la garde de son enfant. Peut-être que ce que les gens disaient était vrai : elle l’aimait, plus que tout, mais savait qu’ils ne pouvaient former une famille ensemble. Un enquêteur aux mains sales et un agent de renseignement ? Voilà qui se serait mal terminé. Mais, cela s’est quand-même mal terminé : elle est morte lors d’une opération, et lui se retrouve avec un enfant sur les bras.

✜ Sa vie privée est pour lui une affaire sérieuse : absent de tous réseaux sociaux et paramétrant le mieux possible son smartphone pour rester intraçable, certains pensent que c’est son métier qui l’a rendu aussi… paranoïaque. En fait, si un jour il doit disparaître, Zosma préfère ne pas laisser le moindre indice. Il paye de ce fait la plupart du temps en liquide, évite d’être filmé ou pris en photo, et limite les contrats qu’il passe.

Son père a voulu vendre le lobe de son foie pour payer les traitements de sa mère ; mais l’opération s’est certainement mal passée… son corps fut retrouvé dans une piscine privée, sans plus aucun organe à l’intérieur. Reins, foie, cœur, poumons, yeux… il ne restait plus rien. Trois mois plus tard, sa mère se suicida en se noyant dans la même piscine où son époux avait été retrouvé. Et, devinez dans quelle maison Zosma a décidé d’habiter ? Oui, celle-là. Celle encore hantée par les cadavres de ses parents. Mais, cela ne l’empêche pas de se baigner dans la piscine : il trouve que cela lui permet de communier avec ses géniteurs morts.

✜ Il n’oublie jamais de fêter la moindre chose : naissance, anniversaire, hospitalisation, décès… il envoie volontiers des cartes de vœux à ses connaissances, et les fabrique d’ailleurs lui-même. Le scrapbooking est un de ses loisirs. Les rubans, les paillettes, le gaufrage… voilà un travail manuel qu’on l’imagine mal accomplir.

✜ Le quarantenaire a toujours voulu avoir un lapin ; hors il découvrit, la première fois qu’il en toucha un, qu’il était allergique à leurs poils. Il a donc adopté un chat, qu’il a nommé lapin. Toutefois, le félin a décidé d’aimer tout le monde, sauf son propriétaire.

✜ Il offre de son temps aux animaux dans le besoin. Il est là pour récolter de la nourriture et des objets pour les chenils qui s’engagent à ne pas tuer leurs pensionnaires, ou aide à répertorier les populations de salamandres des environs… cela lui donne un côté tendre, qui rassure ses voisins. Ce n’est pas juste une montagne de boxe, fanatique des sports de combats… c’est quelqu’un d’engagé pour les plus faibles, pour ceux qui n’ont aucun droit, ni aucune parole.
✜ C’est un travailleur manuel, les menus travaux ne l’effrayent pas. Plus d’une fois il a changé la tuyauterie de l’évier d’un voisin, ou aidé à voir ce qui n’allait pas avec une voiture. Mais son vrai talent est avec l’électronique, ce qui est bien utile dans un monde où il y a des circuits imprimés même dans les réfrigérateurs.

✜ Il apprécie vivre dans un endroit propre et dégagé, et c’est pourquoi il s’occupe de la majorité des tâches ménagères – quoi que fassent les autres, il trouve que cela n’est pas assez bien fait. Avoir une discussion sérieuse sur le meilleur détachant textile est donc possible avec Zosma.

✜ Son côté minutieux ne se retrouve pas seulement dans ses loisirs ou son côté fanatique du ramasse-poussière, mais aussi dans son métier : il n’y a pas meilleur enquêteur dans la région pour récolter des informations ! Hélas, Zosma se sert plus de ce qu’il récolte pour faire chanter qui il veut que pour venir en aide aux pauvres âmes… il est aussi excellent quand il s’agit de faire disparaître des preuves.

✜ Il a toujours une arme sur lui, et est d’ailleurs un grand amateur d’armes à feu. Il en possède une douzaine, et plus de la moitié sont illégales… mais, quand on se doit d’agir dans l’ombre, on se doit d’avoir des ressources de ce genre.

TOI, DERRIÈRE L'ECRAN

ethmoid.bone
Sur internet, mon pseudo est ethmoid.bone. Dans la vie réelle, j'ai 24 ans. Comment avez-vous connu le forum ? Bazzart. Avez-vous autre chose à évoquer concernant le forum ? non. Sur le forum, mon activité sera de 3/7. Mon personnage est un inventé.

ON A TOUS UNE HISTOIRE

Tout ce qu’il pouvait faire, c’était taper à la porte en criant « chérie, pardonne-moi… laisse-moi rentrer ». Il savait que la voisine d’en face l’espionnait, de derrière les rideaux de sa cuisine, et que le voisin de droite prenait soin de repeindre lentement sa boîte aux lettres pour savoir ce qu’il allait se passer. Il savait qu’il n’était pas question de faire une scène, de taper des pieds dans la porte, et d’hurler comme un cochon qu’on égorge. Le voilà bâillonné, pieds et poings liés.

Voilà trois ans qu’il s’était installé dans ce quartier, et environ un an que sa vie était devenue un cauchemar. Après plus de 30 ans de métier, en tant qu’enquêteur aux mœurs douteuses, voilà qu’il s’était fait abuser. Il avait pensé qu’il allait finir millionnaire, mais le voilà fiancé à une vipère… une harpie, une sorcière, une… une garce ! Et, juste un zéro en plus sur son compte en banque. Ah, on l’avait bien eu !

« Mon aconit… ma fleur sauvage… Je t’en prie ». Le cadavre dans la voiture allait finir par sentir, si elle le laissait plus longtemps dehors par une journée aussi chaude. Et, ses organes ne seraient plus assez frais… et, toute la peine qu’il avait eu à le hisser dans le coffre auraient été inutiles ! Il en avait même vomi son hamburger végétarien, acheté au meilleur restaurant de la ville. 20 dollars, le hamburger. 20 dollars ! Déjà il voyait que les glaçons qui entouraient le corps mort avaient fondus : de l’eau coulait le long des roues de son utilitaire, sur le bitume… c’était à peine étrange. Heureusement, les regards des voisins étaient plus attirés par sa gueule cassée que par sa voiture.

Il revenait avec une nouvelle blessure – il s’était encore battu sous l’influence de l’alcool, on dira ! Zosma avait même fait exprès de mal garer sa voiture et de marcher difficilement jusqu’à sa porte, pour faire croire qu’en effet, son esprit était embué par l’abus de boissons. Mieux valait passer pour un alcoolique que pour un tueur. Comment le voisinage le prendrait, s’il apprenait qu’il venait d’abattre une femme, mère de deux enfants, à coup de fourchette dans le cou ? Ah… Margot lui en voudrait encore, pour avoir abîmé des organes.

Enfin. Il n’avait aucun respect pour le travail que sa soi-disant fiancée faisait, alors pourquoi s’en préoccuper ? C’était des mains d’une personne comme elle que son père et sa mère étaient morts… c’était de la faute de gens comme elle, qu’il était passé de foyers en foyers, de famille en famille. Adoption, réadoption… c’était utile pour expliquer son comportement déviant. L’alcoolique du quartier, qui avait eu une vie difficile. Et certainement un peu toqué, pour être venu habiter dans la demeure où ses parents avaient été retrouvés, morts !

Le quarantenaire était enfermé dehors parce qu’il avait oublié ses clefs, et sa future moitié le faisait attendre parce qu’elle était dans son bain… Elle avait raison, pensait certainement la voisine d’en face ! Ah, et elle aurait encore plus raison si elle s’en allait… hors de chez lui. hors de chez cet homme violent ! Elle était bien trop jolie, bien trop intelligente, bien trop talentueuse pour lui ! Qu’est-ce qui donc pouvait bien la pousser dans les bras d’une brute pareille… l’amour rend les gens fous. Inconscients.

Ah, s’ils savaient toute l’histoire. Comment tout cela n’était qu’affaire d’argent et d’influence. Comment Zosma avait enlevée Margot, pour faire chanter sa famille de brigands aux mains en sang… mais, tout ne s’était pas passé comme prévu. La captive était devenue sa fiancée, l’argent s’était transformé en couverture. On lui avait fait penser qu’il gagnait au change, mais c’était bien faux. Il n’était même plus maître chez lui, et impossible de faire marche arrière !

Embêté, l’enquêteur s’assit sur le perron de sa maison. Son costume lui collait à la peau… il devait sentir aussi bon que ce qui se décomposait dans le coffre de sa voiture. Il vit passer son chat, mais ce dernier ne le regarda même pas, avant d’aller saluer le voisin d’un chaud miaulement. Même son chat, qu’il avait sauvé d’une mort certaine, semblait le détester. Ce chat, qu’il avait retrouvé battu et brisé par des voyous, qu’il avait nourri lui-même à la pipette ! Monde injuste !

Après, peut-être qu’il n’aurait pas dû disparaître pendant neuf jours, sans donner de nouvelles. D’ailleurs, il ne faudra pas qu’il oublie de demander à Margot si elle avait bien reçu un carton contenant deux oreilles… il devait les transmettre à un patron mafieux, de la part d’un collègue, après avoir vérifié que c’était bien celles de Fabio, qui avait trois grains de beauté sur la droite, et une cicatrice sur la gauche.

Zosma sortit la carte tâchée de sang qu’il avait faite pour Margot : la couverture représentait un chat ressemblant à Lapin, avec une souris morte dans la bouche, et plein de paillettes tout autour. L’enquêteur avait voulu l’envoyer à la chirurgienne trois jours après son départ précipité, mais il n’avait pas trouvé de boîte aux lettres, une fois fut-il traîné jusque dans le désert par quelques membres d’un gang obscur, dont le nom s’était effacé de sa mémoire. Ils lui avaient fait ingurgiter trop de drogues bizarres… Puis, il avait oublié la carte, et ne s’en était souvenu qu’une fois avait-il amené sa veste chez le nettoyeur à sec, ce matin même. Oui, comme le disait la voisine d’en face, Margot méritait certainement mieux.